Premiers hommes

La Nouvelle-Zélande est l’une des dernières terres à avoir été conquise par l’homme. Après 80 millions d’années d’isolement total, les premiers hommes à l’apercevoir sont des polynésiens venus d’une île appelée Hawaiiki, que l’on situe aujourd’hui en Polynésie française. La date exacte de leur arrivée n’est pas connue mais on l’estime entre le IXe et le XIIe siècle.

D’après la tradition orale maorie, ce serait Kupe qui, le premier , découvre ces îles qu’il baptise Aotearoa, le « pays du long nuage blanc ». Il s’ensuit une période de migration et d’exploration du pays depuis le nord de l’île du Nord jusqu’à l’extrême sud de l’île du Sud. La plupart des tribus s’établissent au nord du pays, plus favorable à la culture de légumes tropicaux importés d’Hawaiiki, comme la kumara.

D’autres tribus choisissent le sud où vit leur proie favorite, le moa, l’un des plus grands oiseaux connus, dont toutes les espèces sont aujourd’hui éteintes. Le jade, que l’on trouve uniquement dans l’île du Sud, sera une autre raison importante de braver les rigueurs du climat méridional.

 

Les Européens

Le hollandais Abel Tasman est le premier européen à apercevoir la Nouvelle-Zélande lors d’une expédition à la recherche de la Terra Australis Incognita, en décembre 1642. La rencontre avec les Maoris se solde malheureusement par la mort de quatre Hollandais et Tasman quitte le pays sans y accoster. Il n’y reviendra jamais.

Quelques années plus tard, on donne le nom de « Nieuw Zeeland » à cette partie du globe jusqu’alors inconnue des Européens (la « Zeeland », ou « pays de la mer » est une province de Hollande).

Il faut attendre 126 ans avant de voir un européen revenir dans cette région en la personne du capitaine James Cook. A la recherche lui aussi de la Terra Australis Incognita, il est en vue des côtes néo-zélandaises en 1769.

Grâce à la présence à son bord d’un chef tahitien, dont la langue est proche du maori, les relations avec les indigènes sont plus amicales qu’en 1642. Cook vient trois fois en Nouvelle-Zélande dont il cartographie la côte avec une étonnante précision.

Ses découvertes vont vite aiguiser l’appétit des chasseurs d’otaries, puis des chasseurs de baleines.

Les indigènes baptisent ces nouveaux venus « pakeha » signifiant « étrangers » par opposition aux habitants du pays, les maoris. La plupart des bateaux ont leur port d’attache dans la baie des Iles, au nord de l’île du Nord. Mais on note bientôt une anarchie complète qui effraie certains pakehas mais aussi maoris.

 

Les traité de Waitangi

La France et les Etats-Unis menacent également de prendre possession du pays. On demande alors à la Grande-Bretagne d’intervenir. Le 6 février 1840 est signé le traité de Waitangi qui fait de la Nouvelle-Zélande une colonie britannique avec les lois qui s’appliquent. Désormais, l’achat de terres aux maoris ne peut se faire qu’avec le consentement de la reine. Malgré tout, il y aura de nombreux abus qui posent encore des problèmes de nos jours.

A partir de 1840, Auckland devient la capitale, avant de perdre son statut 25 ans plus tard au profit de Wellington, plus centrale. Dès 1845, les maoris, conscients des injustices provoquées par la signature du traité de Waitangi, se rebellent et s’affrontent avec les pakehas jusqu’au début des années 1870.

Bien que les guerres ralentissent le flux migratoire, surtout dans l’île du Nord, l’île du Sud connaît une période plus prospère avec la découverte de l’or en 1861 dans la province d’Otago. A partir de 1882, le pays se lance dans l’exportation de viande de mouton vers la Grande-Bretagne.

 

Aujourd’hui

Ce n’est qu’au XXe siècle que la Nouvelle-Zélande se détache petit à petit de son image de « ferme anglaise des antipodes » et s’affirme avant d’accéder à l’autonomie complète en 1947.

Ses relations avec la mère patrie restent cependant très étroites jusqu’en 1973, quand la Grande-Bretagne rentre dans la communauté économique européenne. L’économie de la Nouvelle-Zélande qui reposait alors presque uniquement sur la production agricole, subit de plein fouet cet abandon de la Grande-Bretagne, qui lui achetait les trois quarts de sa production.

Désormais, il faut trouver d’autres partenaires et c’est vers les pays asiatiques que la Nouvelle-Zélande se tourne. Sans compter le secteur touristique en pleine expansion.

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Quelques marques historiques de Nouvelle-Zélande

La glace Tip Top
Qui l’eût cru ? Les Néo-Zélandais sont les plus gros mangeurs de glace au monde avec les Australiens, dévorant par personne près de 23 litres de glace à l’année ! Les Italiens n’ont qu’à bien se tenir : ils ne connaissent pas la glace Tip Top ! Celle-ci a été inventée en1936 à Dunedin par Len Malaghan et Albert Hayman. Lançant leur premier bar à glaces et à milk-shakes, ces derniers se demandèrent quel nom accrocheur ils pourraient bien trouver. Dînant dans un wagon-restaurant entre Dunedin et Queenstown, ils entendirent quelqu’un lancer que son repas avait été « tip top » ! Le nom fut immédiatement retenu.

La barre chocolatée Moro
Que vous le faisiez frire dans de la pâte, fondre dans le micro-ondes ou que vous le recouvriez de glace, le Moro (prononcez « more-o ») se mange à toutes les sauces ! La meilleure façon reste quand même d’enlever l’emballage et de le croquer à pleines dents.
Ce délicieux mélange de nougat, chocolat et caramel a été inventé dans les années soixante à Dunedin. Longtemps concurrencé par une autre barre ayant traversé la mer de Tasman (vous avez deviné, il s’agit du Mars…), le Moro est aujourd’hui la barre chocolatée la plus vendue en Nouvelle-Zélande.

Les produits Edmonds
Dans les années 1870, à Christchurch, vivait un jeune homme de 20 ans d’origine anglaise. Epicier de profession, Thomas Edmonds écoutait se plaindre les cuisiniers qui n’arrivaient pas à faire lever leurs pâtes. Il eut alors l’idée de fabriquer une poudre à lever « secrète » à l’arrière de son épicerie. Personne ne crût d’abord au succès de ce produit. Mais il affirma « c’est sûr, ça va lever », une phrase désormais célèbre en Nouvelle-Zélande !
Le meilleur outil marketing d’Edmonds fut son livre de recettes utilisant ses produits. 100 ans après, les livres de cuisine Edmonds sont encore des best-sellers en Nouvelle-Zélande et ont été vendus à plus de 4 millions d’exemplaires !
Lemon and Paeroa
« Lemon and Paeroa est mondialement célèbre… en Nouvelle-Zélande ! » Voilà un slogan qui ne manque pas d’humour pour un produit qui ne manque pas de bulles d’air !
C’est en 1904 qu’un certain Arthur Wohlman, expert en eaux minérales, s’intéressa de près aux sources effervescentes de Paeroa, une petite ville près d’Auckland. En 1915, la compagnie Menzies and Co, qui avait acheté la source, eut l’idée d’ajouter du citron (et un ingrédient secret !) pour en faire une boisson. Le succès fut immédiat. De Paeroa & Lemon, le nom passa à Lemon & Paeroa dans les années 40, connu surtout sous ses initiales « L & P ».
Aujourd’hui, Coca Cola a racheté la production de la boisson (chut, il ne faut pas le dire !). La source de Paeroa a été fermée ; néanmoins la recette de cette eau magique a été copiée à l’identique. Pas d’inquiétude : le fameux L&P a de beaux jours devant lui !

Wattie’s
Comme ce serait difficile pour les Néo-Zélandais d’imaginer la vie sans leur Wattie’s ! Il n’y aurait pas de « ketchup » (attention, ici on dit « sauce tomate ») pour accompagner les  » fish ‘n’ chips », et pas de haricots blancs pour commencer comme il se doit les dimanches matins. Sans compter l’absence de sauce pour le barbecue… ô sacrilège !
Dans les années 30, James Wattie était un producteur de fruits dans la région de Hawke’s Bay. Voyant que le surplus de sa production était voué à pourrir, et qu’au même moment Auckland importait de la pulpe de fruits de Tasmanie pour en faire de la confiture, Wattie décida de se lancer à son tour dans les conserves de fruits et légumes.
Bien qu’elle ait été rachetée par le leader américain Heinz, l’entreprise emploie aujourd’hui près de 2000 personnes à Hastings et Christchurch.

Vegemite et Marmite
S’il y avait deux produits auxquels les Kiwis ne pourraient pas renoncer, ce serait bien à ces deux- là : le Vegemite australien et le Marmite anglais. Chaque famille a élu son préféré et s’y tient – à vie ! Ne demandez pas la différence entre les deux produits à un étranger : il n’y verrait qu’une couleur marron foncé un peu douteuse et un goût salé au-delà du concevable.
Mais pour les Néo-Zélandais, il n’existe pas de journée sans végé/mar-mite. Que ce soit sur un toast au petit déjeuner ou dans un sandwich avec du beurre à midi, il s’agit là d’un IN-CON-TOUR-NA-BLE !
Ces deux produits se sont voué une guerre sans merci depuis les années 20. D’ailleurs, à titre d’anecdote, Vegemite a bien failli s’appeler « Parwill ». Parce que si Mar-mite (prononcer might qui signifie « pourrait », donc « Mar » pourrait), Par-will (will signifie « fera », donc « Par fera »). Vous comprendrez donc que si marmite peut éventuellement le faire, Parwill le fera assurément ! Heureusement pour nos méninges, le nom est revenu à Vegemite !

Sanitarium
La marque Sanitarium s’applique à une vaste gamme de 150 produits allant des céréales du petit-déjeuner aux crèmes glacées, en passant par le beurre de cacahuètes ou les boissons énergisantes, sans oublier le fameux Marmite. Tous les Kiwis ont dans leurs placards un de ces produits au moins !
L’histoire de Sanitarium commença aux Etats-Unis, dans le Michigan, le jour de Noël 1865. Ellen White rêva qu’elle créerait un établissement de santé suivant les commandements de l’Eglise adventiste à laquelle elle adhérait. Ce fut vite chose faite. Elle employa un directeur médical… qui n’était autre que John Harvey Kellogg (le futur très célèbre Kellogg… !). Celui-ci donna à l’établissement le nom de Sanitarium. A la même période, il fit fortune en découvrant comment transformer les céréales pour les rendre plus agréables à la consommation.
Ellen White se rendit quelques années plus tard à Melbourne ; elle y créa la Sanitarium Company en 1898. Un certain Edward Halsey la seconda et lança les premiers produits céréaliers  » à emporter ». Bien inspiré, il ouvrit ensuite une usine à Papanui, dans la banlieue de Christchurch.
Le groupe, toujours sous le commandement de l’Eglise adventiste, emploie aujourd’hui près de 1700 personnes en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Le miel Airborne
Les Kiwis sont les plus gros consommateurs de miel au monde (près de 2 kilos par personne par an). Le miel de manuka est notamment très prisé. Voici l’histoire d’un des plus gros producteurs du pays, Airborne.
Dans les années 1910, William Bray et Alfred Barrett possédaient plusieurs centaines de ruches sur la péninsule de Banks, vers Christchurch. Mais lorsque le miel était produit, les deux apiculteurs avaient beaucoup de mal à le vendre. A cette époque la mauvaise présentation et le peu de connaissance du produit n’incitaient pas les gens à consommer du miel.
Bray et Barrett durent donc entreprendre des actions « de fond » pour promouvoir le miel comme un produit nutritif et excellent pour la santé. Ils offrirent des échantillons sur des crackers, donnèrent des réunions dans les écoles, écrivirent des recettes de cuisine… Autant d’efforts qui finalement portèrent leurs fruits : la consommation de miel se développa et la marque de miel Airborne fut déposée en 1926.
Aujourd’hui, Airborne est la plus ancienne marque de miel du pays. Elle utilise un processus de chauffage très modéré, unique en Nouvelle-Zélande, qui ne détruit pas les bienfaits du miel.

Fisher and Paykel
Imaginez un repas dans une cuisine néo-zélandaise. Il y a de fortes chances pour que le frigo, le four, le congélateur, la machine à laver ou bien le lave-vaisselle soient de la marque Fisher & Paykel !
Même si la fabrication de ces appareils électroménagers se fait à l’étranger depuis peu, l’histoire de cette entreprise est bien ancrée sur le sol néo-zélandais. C’est en 1934 que Woolf Fisher et Maurice Paykel formèrent leur société. Après la seconde guerre mondiale, le gouvernement déclara les machines à laver et frigos « d’utilité publique », ce qui donna un coup de fouet incroyable à leur initiative.
Aujourd’hui, l’innovation est l’un des maîtres-mots de Fisher & Paykel. C’est d’ailleurs grâce aux recherches menées par cette entreprise que les lave-vaisselle du monde entier ont désormais deux compartiments indépendants.

Jandals
Les Kiwis adorent ces petites chaussures décontractées qui s’allient parfaitement à leur façon de vivre.
Plusieurs anecdotes se disputent l’origine des « jandals ». Mais comment savoir laquelle est l’authentique ? Nous en avons choisi une : Morris Yock travaillait comme représentant pour son grand-père en Asie lorsqu’il découvrit des petites boutiques vendant des « sandales japonaises ». Trouvant le produit très sympa, il commença à en fabriquer dans son garage. En 1957, la marque « Jandal » fut déposée ; elle est une combinaison de « sandale » et de  » japonaise ».

Canterbury
Les trois kiwis sont l’emblème de la marque Canterbury, une des grandes fiertés néo-zélandaises.
L’histoire de l’entreprise remonte aux années 1880. Sarah et Alfred Rudkin étaient propriétaires d’une petite entreprise de chaussettes et de sous-vêtements dans leur maison de Christchurch. Lorsqu’ils avaient des problèmes pour trouver du bon fil, ils faisaient affaire avec John Lane et Pringle Walker qui possédaient un moulin à laine. Ces quatre personnages décidèrent d’unir leurs forces et créèrent l’entreprise Lane Walker Rudkin en 1904. Leur production se diversifia : des sous-vêtements, elle passa aux uniformes pour l’armée, aux maillots de bains et… aux polos de rugby !
Vingt ans plus tard, en 1924, une équipe nationale porta leur maillot de rugby pour la première fois. Depuis cette date, les ventes de Canterbury (qui racheta la maison mère) ne cessèrent d’augmenter. En 1970, les vêtements furent exportés et devinrent une référence en matière d’habits de sport. Ces habits décontractés, haut de gamme, sont aussi portés par des équipes de rugby de renommée mondiale (Australie, Irlande, Ecosse, Afrique du Sud, Swaziland, Monaco).

Speights
Mentionnons tout d’abord une anecdote qui illustre parfaitement l’amour des Kiwis (et notamment des habitants de Dunedin) pour leur bière. Le 1er avril 1998, l’entreprise Speight, de mèche avec l’Otago Daily Times, publia un article affirmant qu’une nouvelle sorte de bière coulait du robinet à l’extérieur de la brasserie. Cette nouvelle bière était intitulée « dans le noir ». Une foule assez importante accourut pour se rendre compte par elle-même de cette nouvelle extraordinaire. Quelle ne fut pas sa stupeur lorsque le seul liquide qui coula du robinet fut… de l’eau plate !
La bière préférée des habitants de l’île du Sud fut produite pour la première fois en 1876 (conséquence de la création de l’université de Dunedin en 1869 ?!). Elle est l’œuvre d’un excellent trio : James Speight, James Greeslade et William Dawson.
Le slogan de l’entreprise est aujourd’hui « fierté du Sud », mais pour ceux qui ne viennent pas de l’Otago, cette bière est souvent au centre des blagues un peu grivoises. Pour eux, Speight serait le sigle de “Superb Piss Enjoyed In Great Hotels”. Au risque de piquer la curiosité du lecteur, il vaut mieux ne pas traduire. Laissons à cette bière toute son élégance !

Steinlager

Cette bière est originaire de la région d’Auckland. Les Kiwis lui donnent le petit nom affectif de « Steinie ». Après s’être appelée Steinecker et avoir eu des démêlés avec Heineken (le nom leur semblait un tantinet trop proche…), cette bière remporta trois ans de suite le prix  » Les Amis du Vin » aux Etats-Unis, puis fut couronnée « Meilleure bière au monde » par un concours anglais en 1985. C’est dire si les Kiwis en sont fiers !

L’origine de la Steinie prête à sourire. En 1958, le déficit public était important en Nouvelle-Zélande suite à la chute du cours du beurre en Grande Bretagne. Le ministre des finances de l’époque, Arnold Nordmeyer, entreprit ce que l’on devait appeler plus tard le  » budget noir ». Il augmenta les taxes sur l’alcool pour enrayer la dette et menaça de stopper l’importation de bières afin d’accroître la production locale. Face au tollé général (l’alcool est une corde très sensible par ici…), il défia les Néo-Zélandais de trouver une sorte de bière qui soit internationalement reconnue. Les brasseries du pays relevèrent le défi… et vous connaissez la suite !

Four Square
Il existe environ 300 magasins Four Square en Nouvelle-Zélande. Quoi de plus pratique que ces petits commerces de proximité pour aller chercher du pain, du lait ou le journal ? Dans les petites villes isolées du pays, les Four Square sont souvent le carrefour des rencontres (après le pub local bien sûr !).
Les Four Square virent le jour au début des années 20, lorsque J Heaton Barker comprit qu’une coopération de petites échoppes aurait plus de poids auprès des fournisseurs que des magasins indépendants.
Mais d’où vient le nom Four Square ? Heaton Barker savait que son groupe avait besoin d’un nom accrocheur. Un jour, alors qu’il était au téléphone avec l’un de ses collaborateurs, il fit ce que beaucoup de gens ont l’habitude de faire sans réfléchir : il gribouilla 4 carrés (four squares en anglais), et pensa que c’était là une très bonne idée pour un nom. En effet, ses supermarchés ne seraient jamais à plus de « 4 blocs de tous les vents qui soufflent ».
Un célèbre logo vint agrémenter l’image de cette coopérative : l’épicier au pouce levé et au crayon derrière l’oreille. 50 ans après, les Kiwis en sont toujours fans.

Kiwi Shoe Polish
Si les Néo-Zélandais sont fiers de leurs nombreuses inventions, ils n’ont aucune raison de se vanter de celle-ci qui n’a de Kiwi que le nom ! Que les défenseurs des animaux se rassurent : on ne tue pas d’oiseaux pour faire ce cirage !
William Ramsay, l’inventeur de ce produit, vivait à Melbourne. Il rencontra une néo-zélandaise avec laquelle il se maria à Oamaru en 1902. On peut imaginer que c’est de là que vint son goût pour les Kiwis ! Quelques années plus tard, il donna à sa marque de cirage le joli nom de l’oiseau emblème de Nouvelle-Zélande. Bien que cet oiseau ne volât pas, sa marque, quant à elle, décolla bel et bien ! Pendant la première guerre mondiale, les forces australiennes, anglaises et américaines utilisèrent le cirage pour entretenir leurs bottes. Cent ans plus tard, on trouve du « Kiwi shoe polish » dans près de 180 pays.

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